La fin des lignes numériques, nouvelle échéance pour le RTC
La disparition des lignes RTC
Depuis plusieurs années, la technologie RTC est sur le déclin, le nombre d’abonnés diminuant d’environ 10% par an.
Aujourd’hui, environ 75% des abonnements téléphoniques français (foyers et entreprises) utilisent une technologie VoIP. D’ici 2023, ce nombre devrait atteindre plus de 85%.
Qu'est-ce que le RTC ?
La technologie RTC (ou Réseau Téléphonique Commuté) est la technologie historique utilisée pour fournir un service de ligne fixe et de téléphone fixe. Elle est rendue possible grâce à un réseau de câbles cuivrés par lesquelles passent des données.
C’est ce réseau qui aboutit à la prise en forme de T présente chez les abonnés et qui leur permet d’accéder à la téléphonie via RTC et aux technologies xDSL.
Quelles lignes comprend le réseau de téléphonie RTC ?
Pourquoi et quand le RTC va-t-il disparaître ?
L’arrêt du RTC est acté, il est motivé par l’obsolescence de la technologie. Le RTC engendrerait aujourd’hui de nombreuses difficultés :
- Entretien très coûteux des lignes
- Vulnérabilité des câbles face aux orages
- Difficulté à supporter les nouveaux usages
- Obsolescence des équipements nécessaires à son fonctionnement
Le maintenir serait prendre le risque de laisser s’installer de lourds dysfonctionnements, voire des pannes généralisées. Désormais, le réseau cuivré ne tient plus la route face à la fibre optique.
Les étapes pour un arrêt progressif
Depuis le 15 novembre 2018
Orange arrête la commercialisation des lignes RTC pour le grand public. Cela signifie qu’il ne sera plus possible de créer de nouvelles lignes, même lors d’un emménagement.
Depuis le 15 novembre 2019
La commercialisation des lignes RTC est également arrêtée pour les entreprises.
À partir de 2023 et jusqu’en 2030
À partir de 2023, les lignes RTC cesseront de fonctionner. Cela se fera progressivement et par groupe de communes ou par arrondissement. L’arrêt total de toutes les lignes RTC est prévu pour 2030.
La fin du RTC ne signifie pas la fin du service téléphonique, celui-ci sera assuré sur la technologie IP par tout opérateur qui aura développé une solution de substitution en VoIP.
La transition vers la téléphonie IP
Ne tardez pas à faire un état de votre situation
Le rythme de renouvellement actuel laisse présager des goulots d’étranglement importants de mise en production lorsque les entreprises se réveilleront. Le risque d’un surcoût est bien réel également.
Bien souvent, les solutions de téléphonie actuelle sont liées à un contrat de maintenance et une solution de financement courant sur 5 à 7 ans.
Il est nécessaire de bien mesurer l’impact d’une telle transition, tant en durée (près d’un an entre la décision et la mise en œuvre de la nouvelle solution) qu’en bouleversement des habitudes de travail (nouveaux usages et pratiques en matière de cybersécurité).
Il faut parfois mettre à niveau du câblage, qui n’est pas conforme aux normes des hauts débits, ou des switchs (POE).
Quelles sont les principales étapes pour une migration sûre ?
1 : Recenser l’existant (état des consommations, identifier les lignes non utilisées, contrats d’abonnement, de maintenance, etc.)
2 : Définir précisément ses besoins en infrastructure et services (nombre appels entrants et sortants, nombre de postes de communication par type de poste, transfert d’appels, messagerie, audio/vidéo conférence, câblage réseau, etc.)
3 : Définir précisément ses besoins en bande passante (internet, réseau local, wifi, entre les sites reliés, etc.)
4 : définir ses besoins en qualité de service (taux de disponibilité du service, performance du réseau, solution de secours, niveau de sécurité, délais de dépannage, support client, etc.)
5 : choisir la solution IP la mieux adaptée (central téléphonique en interne ou externalisée, type de connectivité fixe et VPN, etc.)
6 : formation et mise en fonctionnement
A qui s'adresser ?
Le choix de la solution est complexe : IPBX, VPBX, sur site ou hébergé chez un prestataire ou sur le cloud, Centrex IP, Trunk SIP, WebRTC, intégration de solutions de télécom full IP dans les systèmes informatiques, …
Les liens d’accès doivent être adaptés : ADSL/VDSL (les débits ne sont pas garantis) ou SDSL (symétrie garantie des débits montants et descendants). Pour le haut débit, il faut passer à la fibre optique, mutualisée ou dédiée. Mais attention, le site doit être « éligible ».
De nombreux prestataires ou de cabinets de conseils peuvent vous accompagner dans cette démarche, mais assurément, ceux qui cumulent la qualité d’Opérateur Télécom et d’intégrateur/installateur seront les mieux placés pour vous proposer de vous adresser à un interlocuteur unique et vous assurer une mutation sereine.
Allo !
Nous intervenons en téléphonie d’entreprise en tant qu’intégrateur/installateur avec nos propres autocom et en nous inscrivant dans la logique de convergence numérique entre l’informatique et la téléphonie.
Opérateur Telecom inscrit à l’ARCEP sous le N° 15-0895, nous assurons à nos clients des liens de qualité dédiés à la téléphonie et/ou à la data, ainsi que des tarifs préférentiels en communication.